Compresseur ou limiteur en mastering ?

Des difficultés sur votre mastering ? Besoin d'un ingénieur de mastering ?

Certains arrivent à avoir des mixs puissants qui cartonnent. Comment font-ils ?

Le limiteur et le compresseur sont deux outils ayant pour même finalité la réduction de la dynamique d’un titre et donc permettant à l’ingénieur du son du mastering de produire un son plus puissant (fort).

L’utilisation du limiteur en mastering

Limiteur ou compresseur en masteringLe limiteur est en général employé pour produire cet effet de réduction de dynamique de la façon la plus transparente possible.

C’est pour cette raison que les limiteurs sont peu employés en mix alors que les studios de mastering ne produisent aucun album sans faire appel à ce fabuleux outil.

Certes, aucun limiteur n’est réellement transparent et il vous faudra prêter l’oreille sur les musiques « sensibles ». Sur les musiques plus « trash », vous pourrez taper plus fortement dans le limiteur mais avec pour conséquence de rapprocher tous les instruments du devant de la scène et donc de perdre le positionnement des instruments et la finesse du mix.

De très nombreux albums sont aujourd’hui produits en abusant de cet outil, fournissant des voix écrasées, des mixs puissants et sans vie, des mixs fatigants produits à toute vitesse pour réduire les coûts de production d’une industrie en mal de rentabilité.

L’utilisation du compresseur en mastering

Le compresseur est lui, beaucoup plus employé en mix mais il fait également partie de la panoplie des outils de l’ingénieur du son dans le studio de mastering.

Je l’emploie pour changer le son en profondeur aussi bien dans le sens d’une réduction de dynamique que dans le sens d’une augmentation de dynamique pour les mixs « over-compressés » lors de la phase de mixage.

En réduisant la dynamique, il aide à renforcer des passages plus légers et peut même rajouter une forme de punch sur ces parties.

En contrepartie, l’usage du compresseur aura pour effet de réduire les attaques plus fortes et de rendre le son moins swing en détruisant une grande partie de l’interprétation.

Bien utilisé, il pourra rendre le son plus consistant tout en évitant des distorsions trop visibles dans le son. Mal utilisé, il vous rendra un son pénible à écouter, sans accentuation voire avec des accentuations mal positionnées, une musique sans intérêt.

Un compresseur (limiteur?) de référence : Le Manley Vari-mu

Un des compresseurs les plus connus dans l’univers des studios de mastering est le vari-mu. J’en possède pour ma part deux exemplaires : une version construite par Mr Manley lui-même et une version plus récente.

Les deux utilisent une technologie commune mais la qualité et la finesse des lampes de la première version (ce sont les mêmes lampes que celles du fairchild) sont telles que je ne l’allume que pour des projets sensibles et artistiquement aboutis.

Le second vari-mu reste une machine exceptionnelle, un compresseur capable de la plus belle douceur et en même temps d’une brutalité redoutable sans concurrencer la distorsion des compresseurs à transistors.

Vous l’avez compris, j’aime mes deux manleys…

A bientôt

Frédéric

 

Pour permettre aux plus motivés de gagner beaucoup de temps et de compétence, je vous propose d’aller jeter un coup d’oeil sur la formation « compresseurs et limiteurs » d’un ingénieur du son pro. Après avoir regardé ses vidéos, vous devriez y voir vraiment plus clair aussi bien dans les compressions de pistes d’instrument que dans la compression du bus master. Si vous pensez être incalables sur les compresseurs, jetez un coup d’oeil. Pour le prix de 2 / 3 paquets de clopes ou d’un restau en solo, vous apprendrez les trucs d’un autre ingénieur du son : toujours bon à prendre !!!

Accédez à cette formation COMPRESSEURS ET LIMITEURS

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