Le Slow mastering et le Fast mastering
Dans un monde qui va toujours plus vite, je voudrais dans cet article mettre en avant et faire l’éloge de la lenteur. Le mastering est une étape forte de la production d’un disque alors je vous pose la question : préférez-vous un mastering rapide ou un mastering qui prend le temps ?
Ralentir le temps, c’est se donner le pouvoir de se concentrer sur sa sensibilité, sur le goût des choses.
La relation au temps est aujourd’hui un sujet de névrose. On perçoit le temps comme une ressource qui va se terminer et on le consomme comme le reste, dans la précipitation !!!
Le temps n’est pas cela. Le temps est un élément de notre environnement et la hâte est souvent sans objet et contre-productive.
Speed ou dolce vita
Mais comment marier la Dolce Vita et les impératifs de notre monde moderne ?
Tout simplement en donnant aux deux rythmes la possibilité de co-exister ! Sans confondre lenteur et inaction, il est tout à fait possible de trouver le « tempo justo ». pour réaliser les choses.
Les espagnols retrouvent avec plaisir la siesta de l’après repas qu’ils avaient perdue dans la modernisation de leur culture.
Ce petit temps de repos leur redonne une énergie toute neuve pour attaquer une après-midi et une soirée en pleine forme.
Et le mastering dans tout ça ?
Dans la musique et le mastering, la « loudness war » a précipité le mastering dans l’urgence. Des traitements très forts dans un temps très court pour des musiques à écouter et à jeter très vite…
Après le fast (fat ?) food de MacDo, la fast music. Lire la suite… →